Dans les villes les moins touristiques ou hors des quartiers formatés, j’arpente tôt ou tard dans la journée et la nuit.
Plutôt que chasser les anecdotes ou les récits sensationnels, je me nourris du quotidien des gens d’ailleurs, forcément adorables, puisqu’ils sont les dieux vivants d’un espace complètement neuf pour moi. Je capte sans rien comprendre, puis imprime la plastique des gestes de leur vie dans les angles des murs qu’ils se sont appropriés.
C’est la base de mon travail. Mais pour les besoins d’expositions, je présente aussi des photographies hors les villes.
Toutes les photographies présentes ici, ainsi que toutes celles qui sont figurent sur le compte Instagram “pymos1er”, sont copyright Pierre-Yves MATHIEU, et ne sont plus disponibles à la vente.
A propos
Depuis mes premières expositions en 1985 (des tirages argentiques de 1,50/1m), mon travail a évolué vers la photographie de rues, alors qu’il était plutôt déterminé par les décors et les scènes maîtrisés. Depuis 2015, et mon accession au numérique, je produis et expose des photographies couleurs, alors que je ne faisais que du noir et blanc quand je photographiais en argentique.
En noir et blanc argentique, mon premier travail exposé était minimaliste, puisque je cherchais des sites de friches industrielles ou militaires de la fin XIXe début XXe siècle, encore nombreuses il y a 35 ans. J’utilisais l’appareil sur pied et le retardateur, et je me plaçais nu dans le cadrage, où je prenais une position dansée immobile, avec des temps d’exposition de plus d’une seconde, pour me permettre au besoin, de faire un flou de bouger. Ce travail s’est appelé « Chair de lance », puis « Grêves » (l’accent circonflexe étant assumé, ainsi que le « s », pour signaler les deux significations du mot).
Toujours en noir et blanc argentique, s’en est suivi un travail sur l’enfance et l’émancipation, nommé « Fugue ».
Passionné de voyages, j’avais commencé également un travail de photographies de rues dans des villes étrangères. Voyageant plutôt par opportunités que de façon touristique, les destinations étaient parfois surprenantes. En exemple Arkhangelsk en Russie du Nord, ou Guanajuato au Mexique, en accompagnant la Compagnie de spectacles de rues « La Salamandre », ou encore Parakou au Bénin ou Bucarest en Roumanie, parce que des amis y résidaient.
C’est également invité chaleureusement par un ami linguiste qui y était établi depuis 5 ans pour servir une ONG comme professeur de français bénévole dans un établissement scolaire à Antananarivo, qu’en janvier 2015 j’ai découvert Madagascar, qui a accaparé toute mon émotion . Mon inspiration et mon énergie se sont attachées à lÎle Rouge et à sa population, toutes deux d’une beauté infinie, évoluant dans le monde moderne parmi les fastes de sa civilisation passée, et les vestiges de la colonisation française.
Comme je travaillais en argentique noir et blanc, je réalisais mes tirages moi-même dans mon labo personnel, dont j’ai dû me séparer en 2020. Quand je suis passé au numérique couleurs, j’ai investi dans une imprimante professionnelle, et je réalise mes tirages sur papier Hahnemühle fine art pur coton, avec les encres pigmentaires Epson Ultra Chrome pour une pérennité garantie par Epson, dans un format maximum A2. Au besoin, me contacter ici.
Des tirages à des formats supérieurs sont possibles, en traitant avec des imprimeries spécialisées.
Art in situ, installations et expos tournantes
Art in situ avec l’Association “Les doigts d’Art”, dans le Jura: Allons enfants, Le Deuxième lac.
Installation “Le Roman-photos” et “Des Bolides et des Mobylettes”
Les expositions tournantes sont destinées aux établissements socio-culturels qui envisageraient de louer une exposition de 20 tirages encadrés en 50/70 cm, pour des images sur papier A2.
Pour ces expositions, toutes les images présentes sur le site peuvent être choisies. Mais d’autres images présentes dans cette rubrique, n’étant pas en vente, sont plus spécialement réservées aux expositions dans les structures socio-culturelles, prix sur proposition de la structure, à la semaine.